J’AI VU NEW YORK, NEW YORK USA

Moi, je pense qu'il ne faut jamais se priver de bonnes choses... Et qu'il ne faut jamais dénigrer les grands classiques : 

c'est vrai pour la cuisine (ah une bonne purée à la fourchette !), la littérature (ah un bon Balzac !), le cinéma 

(ah un bon Hitchcock !)... Et les voyages n'échappent pas à cette règle. Oui, c'est touristique, oui on l'a déjà vu

(en vrai pour les plus chanceux, à la télé ou en photos pour les autres). Et donc ? Et alors ? Quand c'est un grand 

classique, on a toujours l'impression de le découvrir ou de le redécouvrir sous un autre jour, un autre angle... 

C'est un peu ça, l'amour, non ? Alors voilà quelques grands classiques de New York. 

Vous l'avez compris : I ❤ NY !! Enjoy !

A L’AISE DANS DU XS…

Photo Didier Knoff

…sans perdre de kilos (je n’ai aucune volonté pour ce type de défi : il suffit que je me dise que je ne dois pas manger de chocolat pour que cette envie ne me quitte plus... Alors que je ne suis même pas fan de chocolat : ça doit être mon esprit de contradiction...) et sans même se sentir légèrement étriquée ? Eh bien c’est possible en achetant chez les hommes ! En l’occurrence, cette chemise à carreaux Vichy trouvée chez H&M et qui fait bien l’affaire avec son style preppy rock un peu boyish (forcément !). A la caisse, le vendeur m’a dit que j’en serai très contente car il avait la même... Je lui ai demandé s’il avait aussi acheté les élastiques têtes de mort dorées et argent que je lui tendais mais il m’a dit que non, ce n’était pas son style. On est allés boire un verre ensemble après la fermeture du magasin... NAN je rigole ! C’est pas mon style.

Chemise H&M, jean UNIQLO, ceinture ZARA, gilet et pochette LA REDOUTE, sneakers LES PRAIRIES DE PARIS

 

L’ELEGANCE MADE IN THAILANDE

L’élégance n’a jamais été une question d’âge, d’argent ou d’époque.

L’élégance n’a pas de frontières : elle peut surgir au milieu de nulle part, perdue dans un flot de tongs, de t-shirts standardisés et de bermudas à fleurs. Entre un Starbucks et un boui-boui, elle se repère au premier coup d’œil et donne à son environnement une incroyable touche de poésie. C’est du style (plus qu’un style), une allure, un naturel (au-delà de toute culture). Car finalement, elle est ce « je ne sais quoi » et ce « presque rien » qui la rend si touchante... En tout cas, qui, moi, me touche. Merci donc, Madame, pour cette belle apparition dans le plus vieux quartier de Bangkok, loin de tout stéréotype.

LE BORDEAUX N’EST PAS UN ROUGE COMME LES AUTRES

Photo Didier Knoff

Clairement, pour vous qui ne me connaissez pas (encore), ce n’est pas le genre de chaussures sur lesquelles je m’arrête d’habitude…Un peu trop « classe » (mais n’est-on jamais trop élégante ?) pour moi. En même temps, un boots cavalier, c’est toujours d’actualité : c’est un mantra qui fonctionne bien quand j’hésite à acheter quelque chose d’un peu cher… Mais il est vrai qu’aux pieds, ces boots ont une allure folle : pas classiques du tout, certes un peu preppysants mais vraiment rock. Je pense que la couleur y est pour beaucoup car en noir (éh oui j’ai quand même tenté le noir !) ils ne m’inspiraient pas la même dévotion (n’ayons pas peur des mots). Pour moi, ils étaient « bordeaux ». Et quand j’ai lu sur la boîte : « red bluish dark » alors là… je me suis dit qu’elles valaient vraiment leur prix ! Je félicite en tout cas la personne qui a trouvé cette couleur (quel beau métier, s’il existe !) et qui m’a ainsi fait passer des boots cavaliers bordeaux pour des bottines de princesse... souvenez-vous de la robe couleur de Lune de Peau d’Ane.

Boots & OTHERS STORIES

IL FAUT BEAUCOUP AIMER LES HOMMES / MARIE DARRIEUSSECQ

Photo Didier Knoff

Marie Darrieussecq écrit très bien ou, pour être encore plus précise : Marie Darrieussecq a une très belle écriture. J'ai encore en mémoire son premier roman, Truismes, dont le titre à lui seul m’avait littéralement (littérairement) subjuguée. Ici, il s’agit d’un homme et d’une femme : une histoire d’amour… Classique ? Est-ce toujours la même histoire quand la couleur de peau est différente, quand la femme est actrice et l’homme metteur en scène et quand l’Afrique entre en jeu... On se doute qu’il n’y aura pas d’amour heureux et que cette histoire court à sa perte dès les premiers échanges. Problème de communication entre les amants, décalage des sentiments et trahison finale (certes cinématographique... mais n’est-ce pas la pire pour une actrice ?). 

Il ne faut pas s’attendre à une histoire sensationnelle mais les réflexions sont justes, les phrases sont belles et les passages sur l’Afrique sont, selon moi, très réussis : sans vernis, ni paillettes (un peu tout le contraire d’Hollywood !). Une belle tragédie donc, aux accents durassiens. Duras, forcément Duras. 

MODE A MORT !

Photo Ronan Beauvois

Photo Didier Knoff

Photo Didier Knoff

J’ai beaucoup dépensé et cela parfois de façon inconsidérée... Oui, je l’avoue ! J’ai connu cette sensation de vertige à la limite du malaise en achetant beaucoup et cher ! Mais, comme dit le proverbe : la sagesse vient en vieillissant... Avec le temps et l’expérience, j'ai appris à mieux gérer mes impulsions fashionesques. Le truc (que j’appellerais volontiers « la tactique de la flambeuse ») ce n’est pas de ne rien dépenser et de se réfréner à la moindre envie (au risque après tant de retenue de se lâcher frénétiquement) mais justement de dépenser... un peu ! D’où ce petit achat peu engageant financièrement mais très séduisant stylistiquement (« mortel ! » oserais-je dire ?). Zéro culpabilité, 100% craquant. Et quand vous en aurez assez de ne pas les voir, vous pourrez toujours les porter en bracelets...

Elastiques à cheveux H&M

DEMOCRATIE IN BANGKOK

Photo Ronan Beauvois / 25.11.2013

Photo Ronan Beauvois / 25.11.2013

Drapeaux au vent, poignets tricolores, sifflets autour du cou... Quand j’ai croisé pour la troisième fois dans la journée les mêmes signaux, je me suis dit qu’il se passait quelque chose (je suis très perspicace comme fille) à Bangkok... Ne faisant référence qu’à ce que je connaissais de ce type de manifestation chez nous, j’ai immédiatement pensé qu’allait se jouer un match de foot important pour le pays. Une telle ferveur affichée ! Quelle a été ma surprise de revoir le lendemain les mêmes signes regroupés dans un immense marché avec écrans géants et speech dans les micros !!! Un rassemblement populaire contre la corruption du gouvernement. C’est ce que j’ai appris en questionnant un jeune homme venu de Phuket rejoindre son amie pour participer à cette manif : « je suis sympa de venir jusqu’ici »  m’a-t-il fait remarquer (même si je ne connais pas Phuket, j’imagine bien la différence de mode de vie avec Bangkok !). Tout cet enthousiasme pour défendre la démocratie et non pour soutenir une équipe de foot : je suis ravie à cette idée. Je n’ai pas manqué de dire qu’en France aussi nous étions champions de manif ! Mais peut-être sommes-nous encore plus fans de foot ? Tant que notre démocratie n’est pas en péril, en tout cas…

MA MERE M’AVAIT TOUJOURS DIT…

Photo Didier Knoff

J’avais pour principe de ne pas me démaquiller à l’eau. Ceci pour 2 raisons :

1 - Ma mère m'avait toujours dit qu’il ne fallait jamais se laver le visage à l’eau (et encore moins au savon) et vous savez qu'il faut toujours écouter sa mère...

2  - J’avais déjà essayé des démaquillants à l’eau (à ma période "rebelle contre ma mère") mais leur usage m’avait toujours déçue et laissé une sensation de tiraillement sur la peau (propre peut-être, décapée, sans doute !). Croyant acheter un lait démaquillant (aux USA : oui bon d’accord, je n'ai pas pris option beauté en anglais) me voilà avec un « gentle hydrating cleanser » finalement très agréable. Sensation de nettoyage en douceur, peau souple et douce : me voilà convertie. Et puis, mine de rien, c'est très économique ("quelques gouttes suffisent"... ça vous rappelle quelque chose ?) et cela évite la surconsommation de rondelles démaquillantes ! Un petit geste pour l’environnement… j’espère que la formule n’est pas trop polluante. 

GENTLE HYDRATING CLEANSER  / EUCERIN 

SAUVER MOZART / RAPHAEL JERUSALMY

Photo Didier Knoff

C'est ce que j'appelle, dans mon jargon de "fan-de-lecture-et-ce-quel-que-soit-le-genre-de-littérature", une PEPITE ! Un texte court (149 pages en version poche) qui se lit d'une traite (je vous conseille d'ailleurs de vous bloquer quelques heures pour ne pas le lâcher) et dont on voudrait qu'il ne finisse jamais... même si au final, c'est de sa brièveté que naît aussi son brio. Car il s'agit bien pour moi d'un livre brillant ! Le journal d'Otto J. Steiner nous raconte sur une courte période (de juillet 1939 à août 1940) comment un homme rongé par la maladie, exclu du monde et qui n'aime pas grand-chose et plus grand monde, va décider de faire entendre la voix du peuple juif alors que les nazis ne cherchent qu'à le réduire au silence. Sans vouloir déflorer l'histoire, il y sera question de musique et d'une période sombre de l'histoire... Vous me direz (à raison) que le sujet a déjà été rebattu mais ce texte est vraiment original, touchant et plein d'ironie : on sourit souvent, malgré tout. C'est en soi une belle leçon de vie (de survie ?) et de courage. Le passage qui retrace l’attentat avorté contre Hitler et Mussolini est particulièrement réussi : vous ne boirez plus jamais votre café sans y penser…  

LE CABAN, C’EST SAINT LAURENT !

Photos Didier Knoff

J’avais en tête un manteau un peu oversize mais pas trop, coupe droite masculine, en drap de laine, marine… Eh bien, je l’ai trouvé chez Zara ! Exactement celui que j’avais imaginé... Sauf qu'une fois porté, il m’a fallu me rendre à l’évidence : cette coupe ne m’aime pas (même si moi je l’adore. Vous le savez : notre amour n’est pas toujours récompensé). Dépitée, je continuai ma balade quand je suis tombée sur la version faite pour une fille comme moi, c’est-à-dire : qui ne mesure pas 1,80 m, qui ne porte pas de talons pour gagner en hauteur (pour cela, j’exerce plutôt mon esprit) et qui ne se prive pas de bonnes (et moins bonnes) choses. Plus court, légèrement cintré et avec des boutons dorés ! J’ai tout à coup repensé à un article qui titrait « le caban, c’est Saint Laurent ! ». J’avais donc un vêtement iconique, la bénédiction d’un maître ès style et un manteau pour l’hiver : c’était quand même ça que j’avais en tête…

Caban ZARA, chemise H&M

BIRTH DAY

Photo Didier Knoff

photo Ronan Beauvois

Ça y est, c’est mon premier billet ! Attendez-vous à de l’action, de l’aventure, de la passion, du romanesque... Non, non, je vous rassure (ou déçois ?) : rien de tout ça...

Je vais vous parler de mode (de ce que j’en aime), de bouquins (de ceux que j’aime), d’impressions de voyage (pas tout le temps, certes…) bref, de mes « days », jour après jour.

Et finalement, je pense qu’il y aura de la passion, DES aventureS et aussi pas mal de virgules, de parenthèses, de « ! » et de « … ». J’attends donc vos commentaires... (qu’est-ce que je vous disais à propos des « … »). 

Alors, n’hésitez pas, car comme disait Sancho Pança à Don Quichotte : "Si les chiens aboient, c'est parce que nous chevauchons... » et que l’équipe avance, je suppose ! Bon, n’aboyez pas trop fort quand même, ne montrez pas les crocs… et au lieu de me souhaiter une bonne année 2014, souhaitez-moi plutôt un « happy birthday » !