Photo Didier Knoff |
« Pereira prétend » :
c’est le leitmotiv qui scande les phrases de ce court roman... On imagine qu’il
s’agit d’un rapport (de police ?), ce qui ne laisse présager rien de bon quant
au sort de notre héros. Ou plutôt anti-héros car Pereira n’a rien d’un beau
héros de roman classique : une petite vie très ordinaire, terne et
routinière mais qui va basculer petit à petit car Pereira va être confronté à
une situation extra-ordinaire : le salazisme. C’est à travers la lecture d’articles
rédigés par un jeune étudiant que Pereira va prendre conscience de ce qui
arrive à son pays. Il va prendre des risques, protéger ce jeune garçon et
finalement reprendre goût à la vie et à la lutte. C’est aussi par l’écrit qu’il
va, à son niveau (mais n’est-il pas après tout journaliste, même littéraire ?)
dénoncer la dictature. Espérons qu’en chacun de nous sommeille un Pereira…
les photos des moines de"Faith in the city" sont magnifiques, du Hamilton religieux : la classe !!! ça me donne envie d'essayer la méditation et de me tatouer (je garde les cheveux par contre). Sinon Pereira me plait bien aussi.... Merci pour ton ouverture et tes éclairages. Des bises de la gazellina
RépondreSupprimerBravo Gazellina (je vois que tu as bien adopté ton petit nom) : tu as réussi à compiler 2 commentaires en 1 : quelle efficace tu es ;)
SupprimerTu as raté ta vocation de critique littéraire ! Heureusement que la rubrique "Fashion Day" est toute aussi bien !
RépondreSupprimerCe sont vraiment mes 2 marottes : livres et mode ! ;) Quand on aime...
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