Photo Ronan Beauvois |
Oui, le titre est très explicite : le diable tout le temps… et partout (pas de déception sur le sujet) : chez les paumés de l’Amérique (alcooliques, forniqueurs, kidnappeurs, meurtriers …), les flics et les avocats (véreux), les pasteurs (obsédés de sexe), jusqu’au père de famille vétéran de la guerre et croyant fervent, pris de folie suite à la perte d’un être cher… Pas de répit pour la dépravation, pas de salut pour les méchants et pas de miracle pour les innocents. Dieu n’y peut rien (existe-t-il d’ailleurs ?) et la vie continue. C’est un roman dur, désespéré mais beau comme un diamant noir. La religion est omniprésente mais détruit les plus humbles et sert de prétexte aux plus fous. Les destins se croisent, une espèce de malédiction poursuit les personnages et tout cela sous une plume acérée et une construction implacable. Pas de jugement moral, pas de fin en soi… Un grand et terrible « tableau » de l’humanité (ou de l’inhumanité ?), comme si Goya avait peint le Radeau de La Méduse.
Mais que ce passe-t-il un jour d'avance sur la parution de ce post!!!! Ce qui ne va pas pour me déplaire!!! Perrine
RépondreSupprimerTu sais quoi ? Je me suis trompée de jour (c'est la reprise : je n'ai plus le rythme..) ;)
Supprimer"Comme si Goya avait peint le Radeau de La Méduse. "
RépondreSupprimerQuand le poids des mots fait naître des images d'une fulgurante noirceur ...quel sens de la formule ! Tout est dit ...
Tu l'as lu ?
SupprimerNon pas encore mais il est en bonne position sur ma pile de livres à lire ;)
SupprimerMais j'avoue que j'ai encore un peu d'appréhension même si j'aime la noirceur (Goya).
Exactement, on finit d'être convaincu par le tableau final ! J'adore !
RépondreSupprimerDeux images fortes = une bonne idée du livre ! Ames sensibles, s'abstenir... j'aurais dû préciser.
SupprimerJ'oubliais ! Je suis fan du petit crâne en bas à gauche de la photo !
RépondreSupprimerMoi aussi je l'adore : je l'ai ramené de NY ! Acheté dans une boutique, of course !!!
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