Photo Ronan Beauvois |
Laura
Kasischke ne voit pas les mêmes choses que nous… ou en tout cas, elle ne les voit pas de la
même façon. Vous me direz, c’est normal, c’est une écrivaine : elle a sa
propre vision du monde. Oui, mais Laura Kasischke s’attarde (et s’acharne)
surtout sur les petites choses du quotidien. Les plus anodines deviennent
tout-à-coup bizarres, l’environnement se détériore, la réalité se distord comme
si le monde ne se voyait qu’à travers un miroir déformant. Tout ce qui devrait
être rassurant devient étrange, tout ce qu’on croyait connaître devient fuyant.
L’esprit de Noël (et sa magie !) en prend pour son grade, tout comme
l’Amérique et la famille. Le conte se transforme en huis clos oppressant,
jusqu’au dénouement final… surprenant et troublant.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire