dimanche 30 mars 2014

TROP CECI, TROP CELA...

Photo Didier Knoff


Ce que j'aime dans ce pull, c'est qu'il a l'air... mal foutu ! Un peu trop grand, un peu trop long (surtout à gauche), des emmanchures limite chauve-souris (pas toujours facile d'enfiler un manteau par dessus sous peine d'avoir l'air d'un pingouin), des épaules tombantes et des démaillages deci-delà (trêve d’euphémismes : des trous, en somme !). Bien évidemment, tout cela est savamment contrôlé car il ne s'agit pas d’un pull qui a été tricoté par Mamie. On parle bien d'une marque diffusée en boutique ! En l’occurrence la marque SUNCOO. Je salue, au passage, le talent de la styliste. Il est vrai que de tous ces défauts naît finalement un charme fou... Nos habits nous ressembleraient-ils tant que ça ??? J'aime à le croire...

PULL SUNCOO, PANTALON ET CHEMISE LA REDOUTE, SNEAKERS LES PRAIRIES DE PARIS.

jeudi 27 mars 2014

PEREIRA PRETEND / ANTONIO TABUCCHI

Photo Didier Knoff


« Pereira prétend » : c’est le leitmotiv qui scande les phrases de ce court roman... On imagine qu’il s’agit d’un rapport (de police ?), ce qui ne laisse présager rien de bon quant au sort de notre héros. Ou plutôt anti-héros car Pereira n’a rien d’un beau héros de roman classique : une petite vie très ordinaire, terne et routinière mais qui va basculer petit à petit car Pereira va être confronté à une situation extra-ordinaire : le salazisme. C’est à travers la lecture d’articles rédigés par un jeune étudiant que Pereira va prendre conscience de ce qui arrive à son pays. Il va prendre des risques, protéger ce jeune garçon et finalement reprendre goût à la vie et à la lutte. C’est aussi par l’écrit qu’il va, à son niveau (mais n’est-il pas après tout journaliste, même littéraire ?) dénoncer la dictature. Espérons qu’en chacun de nous sommeille un Pereira…

lundi 24 mars 2014

QUE D’EAU, QUE D’EAU !

Photo Ronan Beauvois

Je lisais très récemment un article publié dans le Vanity Fair au sujet des secrets de beauté  des Françaises… (ce sont en fait des extraits d’un livre publié par Mireille Guiliano French Women Don’t Get Facelifts). Et voilà que j’y lis : « La femme française boit de l’eau » ! Les Françaises en seraient grandes consommatrices et cela, sous toutes ses formes (a priori liquide !). Personnellement je rentre tout-à-fait dans ce cadre car je consomme l’eau micellaire de BIODERMA à gogo ! Dès le matin, pour me nettoyer le visage et le soir pour parfaire mon démaquillage : qu’il soit à l’eau ou au lait, je finis toujours avec un coton imbibé de CREALINE H2O… Par contre, en terme d’absorption d’eau, je suis moins en phase avec l’article… Un verre d’eau ok mais le verre de vin n’est jamais très loin. D’ailleurs, il est bien présent dans la photo… mais où est le vin, me direz-vous ? Un petit indice : hips !




EAU MICELLAIRE CREALINE H2O / BIODERMA

vendredi 21 mars 2014

FAITH IN THE CITY

Photos Ronan Beauvois


Ce que j'aime, quand je voyage, ce sont les surprises : les bonnes, bien sûr ! Et ce que je trouve vraiment surprenant à Bangkok, c'est de voir surgir un peu partout dans la ville… des bonzes ! J’aime que ces moines bouddhistes se prennent en photo, fassent leurs courses, se connectent à leur tablette, passent des coups de fil sur leur iPhone, sourient, discutent… ils sont là, présents, connectés au monde, tatoués, lunettés, sandalés… finalement comme tout le monde, locaux et touristes, mais en plus, c’est beau : la robe orange, c’est classe, je trouve !

lundi 17 mars 2014

SI, DES BASKETS !

Photo Ronan Beauvois

Quelle ne fut pas ma surprise, alors que je me rendais d’un pas rapide et léger au travail (!) de tomber sur ce mur… Comment ça : "pas de baskets ???". Il date de quand ce tag ??? Pas d’aujourd’hui, c’est sûr. Alors, comme j'ai l'esprit de contradiction et que je suis une vraie nostalgique, je voulais vous parler... de baskets ! Je devrais plutôt dire "sneakers"... C'est plus désirable en ce moment. J'avoue que j'ai retrouvé un certain plaisir à remettre ces chaussures (mais une basket est-elle encore une chaussure ?), un petit goût de jeunesse et surtout un grand confort ! Voici donc mon trio préféré :
1. Les SERAFINI (je sais que certaines les ont rejetées car trop vues, trop tape à l'œil… ah le plaisir de brûler ses icônes ! Mais pour moi elles sont devenues des basiques et tant qu’Isabel les diffusera*, je les garderai : caution mode oblige).
2. Les GAZELLE : du pur vintage, avec ses avantages : l'authenticité, le look et aussi ses inconvénients : elles ne sont pas franchement confortables (pour des baskets) : respect pour tous ceux qui les ont utilisées pour faire du sport.
3. Les NEW BALANCE 501: un peu moins rondes et moins pantoufles que les 574 mais toujours aussi agréables à porter. En tout cas, je n’ai pas encore trouvé mieux pour avaler les kilomètres... peut-être des claquettes cet été ? On s'en reparlera... 
Et vous, quelles sont vos préférées ? NB : la petite à droite est hors concours...

* je voulais dire : "tant qu'Isabel diffusera des baskets compensées..."

 
GAZELLE ADIDAS, COMPENSEES SERAFINI, NEW BALANCE 501





jeudi 13 mars 2014

UNE FAIBLESSE DE CARLOTTA DELMONT / FANNY CHIARELLO

Photo Didier Knoff


Un très joli livre, très bien écrit, original de par sa forme puisqu'il est composé d'écrits divers et variés : articles de presse, lettres, journal... et même pièce de théâtre ! On y découvre le destin d'une diva à une époque où l'émancipation des femmes a encore du chemin à faire... Il est d'ailleurs assez révélateur que nous découvrions d'abord Carlotta Delmont par tout ce qui se dit sur elle : elle ne prendra vraiment la parole qu'à partir de la page 94 par la voie (voix ?) de son journal intime. Carlotta vit ses rôles plus que les autres divas, aime l'amour plus que les amours et rêve de vivre pour elle-même plus que pour les autres (les personnages qu'elle incarne et le public). Une histoire encore très actuelle car elle évoque le star système et la difficulté d'être un personnage public, surtout quand on est une femme. La voix de Carlotta n'est pas toujours entendue... Étrange pour une diva.

dimanche 9 mars 2014

LE MIX PARFAIT !

Photo Ronan Beauvois

Je préfère le dire tout de suite : j'aime beaucoup MAC et BENEFIT ! Tout d'abord parce que c'est américain et que pour moi, cela possède un charme hautement exotique...
MAC, c'est du sérieux. Pour le teint, je n'ai pas encore trouvé mieux. La poudre compacte STUDIO FIX fait la peau nette et mate. Il suffit juste de bien choisir sa couleur pour un effet très naturel. Contrairement à ce que préconisent les magazines, les vendeuses ou les amies, moi je prends toujours un ton au-dessus de ma carnation car je trouve que cela donne bonne mine. Chez BENEFIT, ce que j'aime, c'est qu'ils appellent un chat un chat… en l'occurrence un pore un pore ! Ils ont une façon de dédramatiser la beauté qui me plaît beaucoup car finalement tout cela est très amusant. Alors, imaginez le mix du sérieux MAC (utilisé par les pros du make up) et du déluré BENEFIT ! Voilà le teint parfait : lisse, transparent (le sérieux l'est toujours un peu) et léger (l'amusant l'est toujours... Enfin si vous savez le gérer). Have fun !

jeudi 6 mars 2014

MATIERE A REFLEXION

Photos Didier Knoff


Quand je fais les soldes, j'aime acheter des pièces qui annoncent la saison qui arrive. Donc, quand j'ai fait les soldes de cet hiver, je me suis trouvé un manteau… pour ce printemps ! Le concept de « manteau de printemps » est vraiment curieux quand on y pense (c’est sûr, la mode, ça donne à réfléchir…). Concevoir un manteau pour surtout ne pas avoir (trop) chaud ! Quand on y regarde de plus près, ce manteau léger n'est ni plus ni moins qu'une veste longue sauf que la veste longue n'est pas tendance (donc peu désirable) et que, vu le prix, on est quand même rassurée d'investir dans un (vrai ?) manteau... Jusqu’à ce que la veste longue redevienne furieusement fashion... On inventera alors des vestes longues d'hiver ou des longues vestes d'hiver… à voir : la mode n’a pas fini de nous faire réfléchir !

Manteau BA&SH, jean MAJE, tennis ADIDAS

dimanche 2 mars 2014

LA BALLADE DE LILA K / BLANDINE LE CALLET

Photo Didier Knoff

La Ballade de Lila K. est d’abord un roman d’anticipation dans lequel les caméras vous surveillent, votre vie sexuelle est réglée comme du papier à musique, les naissances contrôlées, les livres intouchables - au sens propre car générateurs d’allergies et donc considérés comme dangereux – (évidemment tout cela est hautement symbolique !), la fourrure des chats change de couleur avec le temps, Paris est une ville fermée depuis les grandes émeutes (on n’en saura pas vraiment plus) et la « Zone » est un noman’s land livré à la terreur (c’est ce qui se dit)... Mais c’est surtout, selon moi, un beau roman d’apprentissage : retrouver ses origines même si la vérité est douloureuse, se frotter au monde même si on s'y égratigne, accepter la perte, faire des choix et donc des erreurs. Le fait que le roman se passe en 2117 ne fait que donner une touche « exotique » à ce roman finalement assez classique d’une Cosette des temps ultra-modernes. Un conte initiatique avec des fées (bonnes et mauvaises, des épreuves, et un happy end car on imagine que Lila ne va pas en rester là et qu’elle aura sa place dans l’Histoire… c’est mon côté optimiste qui parle). J’espère juste que Pacha et sa famille s’en sont sortis…