dimanche 28 septembre 2014

ET TOC !

Photo Didier Knoff


Elizabeth Taylor ne fait pas partie de mes actrices favorites mais elle a dit une chose très juste : "il n'y a pas que l'argent dans la vie, il y a aussi les fourrures et les bijoux". Alors voilà une belle rivière de diamants associée à de flamboyants rubis... Évidemment c'est du toc sinon je ne vous enverrais pas des news du Nord mais des Bahamas. Je vous donnerais bien sûr des nouvelles car je n'aurais que ça à faire. Par contre, je porterais peut-être un maillot de bain (pas de paréo, please, je n'aime pas)… mais sans mon collier car c'est pas mon style, ça chauffe la peau en plein cagnard et surtout, vu sa valeur, il resterait à dormir dans un coffre. Non, moi je l'aime bien mon collier en toc. En plus, c'est ma mère qui me l'a donné... Je ne savais pas qu'elle avait été copine avec Elizabeth Taylor.

jeudi 25 septembre 2014

EN FINIR AVEC EDDY BELLEGUEULE / EDOUARD LOUIS

Photo Ronan Beauvois


Ce livre coup de poing m'a plu et en même temps m'a dérangée. Il se lit très vite, un peu comme un shocker (ces polars choc qui se dévorent) et je pense qu'il a été conçu dans cette optique : foncer, secouer, choquer. Le trait est fort et dur car Edouard Louis règle ses comptes avec sa famille, son village natal et son milieu social. Peu importe que son histoire soit vraie (coup marketing ?) ou romancée... Ce qui compte, c'est le livre. Alors pourquoi ai-je été gênée ? Parce que les scènes sont violentes et crues ? Non, car c’est, selon moi, ce qui fait sa force. Parce qu’encore une fois le Nord est décrit comme un fief d’ouvriers alcoolo ? Non, on en a vu d’autres ! Ce qui m'a gênée, en fait, ce sont les derniers chapitres : c’est cette idée que l'homosexualité (ou même seulement la différence) soit rejetée par les plus pauvres et comprise (ou au moins admise) par les plus riches. Edouard Louis choisit son camp… je vous laisse deviner lequel.

dimanche 21 septembre 2014

JEAN-PAUL AT PLOUGUERNEAU

Il n’y a rien à faire, quand on est fan de mode, on a du mal à décrocher, même en vacances… Cela se passait donc cet été, au mois d’août, à Plouguerneau (je vous laisse googoliser la ville) lors de la fête des goémoniers (re-google). Il s’agissait de faire revivre, le temps d’une après-midi, ce dur métier de la mer. Déchargement des bateaux, transport des algues à la charrette, techniques de séchage, brûlage…

Alors que tout le monde avait les yeux rivés sur ça (pas mal, non ?) :



Moi, je ne voyais que lui :


La marinière parfaite, le pantalon raccourci en coton blanc et les sabots : du pur style !
Jean-Paul : cette image est pour toi !


« Bon, Valérie, qu’est-ce que tu fais ? Laisse ces sabots là où ils sont… Mais non il ne les a pas oubliés. D’accord Jean-Paul Gaultier a inventé la marinière, mais pas les sabots ». L’homme qui partage ma vie connaît aussi ses basiques de mode…

jeudi 18 septembre 2014

DE L’OR A MES PIEDS



On en rêve, non ?... Il faudra se contenter d'une petite paire de sandales J. CREW et non d'une pluie de louis d'or... C'est déjà ça, comme dit Souchon. Je trouve que ces sandales habillent le pied à merveille. Simples, elles donnent pourtant à un jean une allure très sophistiquée. Elles ont la saveur du bling sans en avoir franchement le goût. Oui, je sais c'est un peu subtil mais c'est la mode et d'or(es) et déjà je sais qu'elles vont chic-iser mes boyfriends et tous mes looks un peu garçon. Féminin/masculin : une idée en or ? 

SANDALES J.CREW


dimanche 14 septembre 2014

DE MON TEMPS, IL PLEUVAIT MIEUX

Photo Ronan Beauvois


Quand j’arrive dans un pays, j’aime toujours apprendre quelques mots dans la langue… Alors, quand je suis arrivée en Bretagne, je n’ai pas hésité ! KENAVO reste mon préféré. Simple, concis, efficace… mais celui que j’ai le plus utilisé (tous les jours, même !) c’est celui-ci : UNKAWEOKAOU car en Bretagne, même si, c’est bien connu, il ne pleut que sur les cons, c’est toujours bien de prendre UN K-WAY, AU CAS OU !

jeudi 11 septembre 2014

ALOHA HOOLA !

Photo Ronan Beauvois


J'ai la peau claire mais l'été j'aime avoir bonne mine... Et pas seulement les joues roses : pour cela, un coup de blush fait l'affaire. Pas facile d'avoir un joli teint bronzé - mais pas trop - quand on est clairement (c’est le cas de le dire) visage pâle. J'ai testé les crèmes teintées : trop couvrantes pour moi et je n'aime pas cette sensation de crème sur la peau l'été (surtout si je dois déjà mettre une protection solaire de base…) et les poudres de soleil sont souvent trop foncées et/ou trop brillantes... sauf celle de BENEFIT : HOOLA. Cette poudre donne juste un léger hâle, naturel, comme si vous aviez passé quinze jours aux Seychelles (enfin, moi, ce serait plutôt un mois...). Cette poudre compacte est aussi très économique… c’est sûr que c'est toujours moins cher qu'un séjour dans les îles. 


POUDRE DE SOLEIL HOOLA BENEFIT
 

dimanche 7 septembre 2014

LES CONTRAIRES

Photo Didier Knoff


A priori, cette jupe ne me semblait pas faite pour moi… trop dame, trop dentelle… TROP, en résumé. Et au final, elle se révèle… pas mal du tout. Elle reste « dame », certes, mais il suffit de lui trouver de bons compagnons de route… un T-shirt loose et rock (Van Halen !), un blouson en jean qui a bien vécu et une paire de mocassins (surtout pas d’escarpins !). C’est un peu le choc des cultures, me direz-vous, mais dans notre monde moderne, c’est tout-à-fait usuel. Les pièces plus cool donnent un coup de jeune à la jupe classique et la jupe classique donne de l’élégance aux pièces plus décontractées et limite teenage. Comme si toutes ces générations de styles se valorisaient les unes les autres. Ma grand-mère me disait toujours que les contraires s’attirent… La mode entendrait-elle la voix de la sagesse ?

JUPE LA REDOUTE, T-SHIRT CHASER, MOCASSINS OFFICE

mercredi 3 septembre 2014

LE DIABLE TOUT LE TEMPS / DONALD RAY POLLOCK

Photo Ronan Beauvois

Oui, le titre est très explicite : le diable tout le temps… et partout (pas de déception sur le sujet) : chez les paumés de l’Amérique (alcooliques, forniqueurs, kidnappeurs, meurtriers …), les flics et les avocats (véreux), les pasteurs (obsédés de sexe), jusqu’au père de famille vétéran de la guerre et croyant fervent, pris de folie suite à la perte d’un être cher… Pas de répit pour la dépravation, pas de salut pour les méchants et pas de miracle pour les innocents. Dieu n’y peut rien (existe-t-il d’ailleurs ?) et la vie continue. C’est un roman dur, désespéré mais beau comme un diamant noir. La religion est omniprésente mais détruit les plus humbles et sert de prétexte aux plus fous. Les destins se croisent, une espèce de malédiction poursuit les personnages et tout cela sous une plume acérée et une construction implacable. Pas de jugement moral, pas de fin en soi… Un grand et terrible « tableau » de l’humanité (ou de l’inhumanité ?), comme si Goya avait peint le Radeau de La Méduse.